La conservation
Des programmes de conservation sont mis en place par des organismes spécifiques tels que l’AFDPZ ou encore L’EAZA.
Nous remercions donc tous les visiteurs qui viennent voir un de nos établissements car grâce à vous, la conservation est favorisée et vous permettez non seulement aux programmes d’élevage de perdurer au sein des zoos mais aussi le financement des programmes de conservation in situ.
Un engagement pour la nature
----------------------------------------------
En recevant plus de 700 millions de visiteurs chaque année à travers le monde, les parcs zoologiques tels que le ZooParc du Cannet sont plus que jamais des établissements moteurs de la conservation des espèces et tiennent une place prépondérante pour la sauvegarde de la biodiversité, en sensibilisant massivement le public et en agissant concrètement sur le terrain.
Les parcs zoologiques dans le monde financent chaque année 350 millions de dollars de programmes de conservation in situ.
----------------------------------------------
Les missions des zoos actuels
La conservation
Nos actions EX SITU
La Convention sur la Diversité Biologique (CDB) des Nations Unies de 1992 définit la conservation ex situ comme étant : « la conservation d’éléments constitutifs de la diversité biologique en dehors de leur milieu naturel ». Elle a plusieurs objectifs :
élevages conservatoires, renforcements de populations ou réintroductions, banques de gènes ou recherche appliquée à la conservation.
Le rôle le plus évident des parcs zoologiques est principalement la conservation EX situ.
Nos actions IN SITU
Ensemble, les parcs français soutiennent presque 200 programmes de conservation in situ, en France et dans plus de 40 pays, qui participent à la protection de la faune sauvage locale et étrangère.
Chaque année, plus de 3 millions d’euros (hors salaires) sont versés par les parcs zoologiques français à des programmes de conservation in situ et de recherche dans le monde.
La communauté mondiale des zoos et aquariums finance la conservation de la biodiversité à hauteur de plus de 350 millions de dollars chaque année, en plus d’apporter expertise, ressources humaines et logistiques (Gusset et Dick, 2011).
L’éducation
« L’inspiration et la reconnexion à la nature permettraient l’engagement des citoyens dans les problématiques environnementales et notamment dans la crise de la biodiversité » (Novacek, 2008).
Ainsi, au travers d’animations pédagogiques, de nourrissages commentés, d’entrainements médicaux publics, de journées thématiques et conférences, de visites guidées ou d’ateliers spécifiques, vous serez sensibilisé à la fragilité de la vie sauvage et découvrirez les 1001 façons de protéger notre planète !
Pour les écoles (qui sont reçues dans 100% des parcs zoologiques), des ateliers scolaires sont développés, généralement en collaboration avec l’Education Nationale, afin de s’intégrer dans les programmes éducatifs des différents cycles.
Le mot « éducation » est bien sûr entendu au sens large : il ne se limite pas au public scolaire et aux enfants, mais englobe bien toutes les possibilités d’apprentissage, d’expériences et d’activités à destination de toutes les classes d’âge et profils.
La recherche
Dans un contexte où l’effondrement de la biodiversité se perçoit à échelle humaine, avec pour triste record chez les oiseaux, les vautours où une diminution de plus de 90% des populations est enregistrée ces dernières années (McClure et al. 2018), les parcs zoologiques constituent un rempart essentiel à une extinction massive proche.
En effet, avec une grande diversité d’espèces hébergées, les parcs zoologiques sont des lieux privilégiés pour en apprendre plus sur la biologie animale et ainsi améliorer la compréhension des espèces et leurs besoins.
Le champ de cette mission de recherche des parcs zoologiques est large puisqu’il intègre aussi bien de la recherche au niveau des individus, que des espèces ou des habitats, et de très nombreux domaines sont concernés : physiologie, nutrition, reproduction, éthologie, génétique, soins vétérinaires, démographie, écologie sensorielle, histologie, anatomie, taxonomie etc
Les parcs zoologiques accueillent chaque année de nombreux étudiants et chercheurs. Les travaux sont ainsi réalisés en collaboration avec des universités ou des centres de recherche nationaux et internationaux (CNRS, INRA, Institut Pasteur, Université de Lund, etc).
Le bien-être animal
« Agir dans l’intérêt de la conservation de la vie sauvage, de la biodiversité et du bien-être animal au travers de sa communication et de ses actions »
Les parcs zoologiques s’engagent à respecter des normes de haut niveau garantissant le bien-être des animaux dont ils ont la responsabilité. Forts de leur expertise, ils doivent être les leaders, des porte-paroles et des conseillers faisant autorité dans le domaine du bien-être animal.
Les parcs animaliers : des professionnels au service du bien-être animal
Les parcs zoologiques emploient des professionnels et spécialistes du comportement et de la biologie. En première ligne, les soigneurs animaliers répondent aux besoins spécifiques des animaux qui leur sont confiés et alertent dès qu’ils observent le moindre changement survenu tel qu’une diminution de l’appétit, une prostration, une boiterie ou un refus d’interagir avec les congénères. Des biologistes et des vétérinaires complètent ce travail par des suivis sanitaires et en apportant des soins appropriés lorsque cela est nécessaire. Les actions positives de ces professionnels au service des animaux (appelées « bientraitance ») sont les prérequis indispensables au respect du bien-être animal.
Le développement durable
Règlementairement, les zoos doivent garantir le bien-être animal et s’investir dans leurs missions officielles de conservation de la biodiversité, d’éducation du public à la protection de la nature et de recherche scientifique. Afin de participer à la protection de l’environnement, et d’être cohérent avec leur message de respect de la nature qu’ils délivrent à plus de 21 millions de visiteurs par an, les zoos poursuivent depuis leur évolution en prenant des mesures assurant un développement durable.
La réduction de l’empreinte environnementale de ces institutions est prise en compte à tous les niveaux dans le cadre d’une politique transversale incluant les activités, le fonctionnement et le développement du parc :
- En réduisant les émissions de gaz à effet de serre en favorisant l’utilisation d’énergies renouvelables et en réduisant la consommation d’énergie
- Avec une gestion de la consommation d’énergie
- En apportant une attention particulière à la gestion de l’eau
- Avec la récupération des déchets verts
- En utilisant des produits d’entretien Eco labellisés
Notre politique environnementale
Notre rôle : Eduquer les visiteurs à la protection de la nature : très grand nombre de visiteurs sont accueillis chaque année par les parcs animaliers français, nous avons, de ce fait, l’opportunité de sensibiliser la société et d’avoir un impact conséquent.
Cela est considéré comme un réel soutien éducatif à la conservation et l’environnement en général.
Suivant cet axe de développement, un nombre croissant de parcs animaliers s’équipent de structures permettant de réduire leur impact sur l’environnement (pompes à chaleur, panneaux solaires, station d’épuration écologique, etc.), utilisent des matériaux respectueux de l’environnement (papier recyclé, sacs biodégradables, etc.), imposent le tri sélectif dans leur enceinte, et sensibilisent leurs visiteurs à la pollution de l’eau qui peut être responsable de la mort de poissons, tortues, et mammifères marins, ainsi qu’au gaspillage de l’eau (notamment au niveau des sanitaires).
Zoo Parc du Cannet des Maures- Copyright Tous droits réservés - Mentions légales - CGV - Règlement intérieur - Contact
